Le Conseil Consultatif de la Recherche (CCR) s’est réuni le mercredi 2 avril 2025. Une rentrée en format plénière pour acter la reprise des travaux de cette instance.

Pour comprendre à quoi sert le CCR, il faut rappeler que la Recherche est une compétence qui n’a pas été transférée à la Kanaky-Nouvelle-Calédonie et qui reste donc une prérogative de l’Etat français. Pour autant, notamment du fait de l’implantation géographique du Pays, le secteur est très actif et génère de nombreuses perspectives dont le développement kanako-calédonien ne peut s’exempter.

Un rôle central pour la Recherche en KNC

Le CCR a été créé pour centraliser les réflexions et projets en cours en matière de recherche, en associant autour de la table les institutionnels et les acteurs du secteur en Kanaky-Nouvelle-Calédonie. Un moyen de faire avancer tous ensemble et dans un même élan, entre scientifiques, universitaires et élus kanako-calédoniens, les sujets prioritaires et leurs objectifs.

Tous les acteurs autour de la même table

C’est à travers sa composition que l’on comprend l’influence que peut avoir le Conseil Consultatif de la Recherche en tant qu’organe de concertation kanako-calédonien pour le secteur de la recherche. Le CCR compte dix-huit membres, six institutionnels et douze acteurs de la recherche, permettant ainsi les rencontres et les échanges entre tous les acteurs du secteur et les élus kanako-calédoniens.

La mission du CCR

La loi organique n°99-209 du 19 mars 1999 stipule que le conseil est informé chaque année, par les établissements universitaires et les organismes de recherche membres, de l’orientation de leur action en Kanaky-Nouvelle-Calédonie et du bilan de leurs travaux.

La délibération du 19 mai 2016 renforce les attributions du conseil consultatif de la recherche et complète sa mission première d’information, telle que définie dans la loi organique. Ainsi, le conseil accompagne également, dans le cadre de son rôle d’organe de concertation entre ses membres, une stratégie de recherche qui contribue au développement de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie.

Le CCR peut rendre un avis ou formuler des recommandations sur les stratégies de recherche et d’innovation en lien avec les politiques publiques de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie. Il est consulté sur tout projet de loi du pays ou proposition de délibération du congrès en lien avec la recherche.

La composition du CCR

Le CCR est composé de dix-huit membres répartis en deux collèges : un collège de six membres institutionnels et un collège scientifique de douze membres, chaque membre pouvant se faire représenter

Le collège des membres institutionnels :

• Le président du congrès de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie, président du conseil ;
• Le haut-commissaire de la République en Kanaky-Nouvelle-Calédonie;
• Le membre du gouvernement de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie;
• Le président de chaque assemblée de province.

Le collège des membres scientifiques :

• Le président de l’université de la Kanaky-Nouvelle-Calédonie;
• Le représentant de l’institut de recherches et de développement (IRD) en Kanaky-Nouvelle-Calédonie;
• Le délégué régional de l’IFREMER;
• Le directeur général de l’institut agronomique kanako-calédonien (IAC);
• Le directeur de l’institut Pasteur de Kanaky-Nouvelle-Calédonie ;
• Le directeur de l’antenne du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) en Kanaky-Nouvelle-Calédonie;
• Le président du Centre national de la recherche scientifique (CNRS);
• Le représentant du centre de coopération internationale en recherche agronomique (CIRAD);
• Le directeur de l’Institut archéologique de la Nouvelle-Calédonie et du Pacifique (IANCP);
• Le directeur du Centre national de la recherche technologique (CNRT) Nickel et Environnement;
• Le directeur général du Centre Hospitalier Territorial (CHT) Gaston-Bourret;
• Le directeur de l’Aquarium des lagons.